Vous êtes un particulier ?


Le cheval est un animal dont il faut connaître la nature et les besoins afin de lui offrir une vie… de cheval ! Le cavalier, immergé dans une société moderne doit réapprendre ce qu’est un cheval pour ne pas tomber dans le piège de l’anthropomorphisme.

TECHNIQUE

Techniquement, trois grands intérêts ressortent de l’acquis de compétences éthologiques :

  • Tout d’abord, cela permet de pratiquer une équitation au quotidien en toute sécurité et quelle que soit la situation.
  • Cela permet de préparer le travail monté de la manière la plus précise possible, en apprenant au cheval à céder à une pression (qui sera l’école des aides plus tard). De plus, connaître les besoins physiologiques de son cheval lui permet d’être physiquement aux meilleurs de ces capacités.
  • Enfin, en gardant le cheval motivé, cela permet d’augmenter ses performances en compétitions. Tous les cavaliers le savent, le cheval performant est celui qui donne le petit plus au moment fatidique, celui qui va persévérer dans l’effort, qui va continuer même quand c’est difficile. Un cheval motivé est donc un précieux allié pour le compétiteur.

L’équitation éthologique permet donc de disposer d’un langage qui assure la communication entre l’homme et le cheval, créant une relation avec ce dernier.

ESPRIT CRITIQUE

La connaissance scientifique des éthologues équins permet de remettre en question les mythes du chuchoteur et de la méthode de l’équitation éthologique. Aujourd’hui, la science permet d’expliquer comment fonctionnent les pratiques des chuchoteurs à partir des théories de l’apprentissage et la connaissance de l’animal, notamment l’aspect sensoriel du cheval et son comportement social, par exemple.

De plus, la science démonte certains mythes qui disent que l’on devrait en tant qu’humain se comporter vis-à-vis des chevaux comme le feraient les chevaux entre eux, c’est-à-dire en s’inspirant de leur comportement social. Les scientifiques au sens large se positionnent contre cette idée-là parce qu’on ne peut pas dire que la communication entre deux espèces est similaire à la communication au sein d’une même espèce. Les relations interspécifiques (homme-cheval) ne s’expliquent pas par des relations intraspécifiques (cheval-cheval) : une espèce n’est pas équivalente à une autre.

Prendre en compte l’éthologie (c’est-à-dire la compréhension des besoins comportementaux du cheval) et la cognition (c’est-à-dire prendre en compte les connaissances sur comment le cheval perçoit et comprend le monde) est fondamental dans le développement de l’esprit critique afin de pratiquer l’équitation dite “éthologique”.

%d blogueurs aiment cette page :