Anthropologue de formation, cavalière de passion depuis l’enfance, j’ai très vite été conquise par la vision populaire et poétique des peuples amérindiens, souvent considérés comme des chuchoteurs.

Cette pratique, appelée éthologique, se révèle d’autant plus pertinente aujourd’hui quand il s’agit de confronter l’équitation aux défis de l’anthropocène. Ainsi, le cavalier ne se positionne plus uniquement en tant que sachant, détenteur du savoir, mais bel et bien en tant qu’accompagnant de l’apprentissage, connaisseur des besoins physiologiques de l’animal et soucieux de la manière dont ce dernier apprend. L’entraînement devient un travail de collaboration. Cette relation de confiance entre l’homme et le cheval est aussi un catalyseur social, permettant à l’homme de mieux appréhender une société mondialisée. Travailler avec les chevaux nous apprend les structures élémentaires des relations (peur, stress, détente…) favorisant ainsi la concentration sur « ce qui compte » de la relation de l’humain au monde.

Forte de mon expérience professionnelle en tant que responsable du secteur scolaire chez les Savanturiers, association visant à promouvoir les enjeux et les méthodes de la recherche scientifique, je suis convaincue que ces mêmes enjeux et méthodes sont primordiales aux hommes de chevaux dans leur pratique équestre du quotidien.

Ainsi, je suis spécialisée en équitation éthologique, spécialité qui s’inspire des recherches scientifiques d’éthologues équins, dans le but d’améliorer la relation homme – cheval